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Presse

Quelques articles de presse :

 

Dédicace du livre « Le grand-rendez-vous »  article du télégramme 7 nov 2012

 

La fêtes des cabanes : Une complète spéciale Pont Aven, Fête des cabane  de TEBEO


Entre deux mondes, le grain de folie de Yves Donval – Concarneau

jeudi 11 août 2011 OUEST FRANCE


Installée sous le viaduc, à l'entrée du Bois d'amour, l'installation de Yves Donval est visible sous deux angles. Le premier au niveau du sol permet de mieux appréhender la taille de la sculpture, le second, en s'installant sur le viaduc, permet une vue d'ensemble.

L’artiste peintre Yves Donval a installé une œuvre monumentale à Pont-Aven. Amour et amitié sont mis à  l’honneur dans le Bois d’amour de la ville.

Aimons-nous ! Tel est le message d’Yves Donval, au travers de son installation « Naissance d’un nouveau monde».

« Je sens bien que le monde est en train de basculer complètement. J’ai peur que beaucoup de gens aient du mal à suivre, et que ce nouveau monde soit réservé à  une élite. Mais je suis plutôt optimiste ! »

Une situation d’entre deux que Yves Donval a voulu exprimer à  sa manière, et c’est dans le Jardin d’Anaïs, au Moulin-David, dans le Bois d’amour, que tout a pris forme après un long cheminement.

« J’ai cherché un moyen de faire le lien entre ses deux mondes, de manière plutôt amusante. C’est drôle les Spermatos, non ? Et en plus ils se reproduisent.»

Ici pas de métaphore, il s’agit bien de Spermato « zoïdes ». Et il y en a des centaines, de sept couleurs différentes, qui remontent la rivière de la façade de l’atelier de l’artiste, situé rue du port, au Bois d’amour.

Puis, ils investissent peu à  peu le Jardin d’Anaïs et progressent le long d’une structure en fer dominée par un oeuf duquel sort deux Spermatos.

« Et tous ceux qui sont dans la rivière vont à un moment donné rejoindre le jardin. Ils sont en train d’arriver ! »

L’amour épistolaire

Dans le même temps, Yves Donval a aussi créé 365 cartes originales de sept couleurs différentes, « Plus une carte noire que je me suis réservée », à  commander via internet.

Affranchies d’un timbre créé par l’artiste, les cartes reviennent écrites, chargées  d’un message d’amour ou d’amitié. Si les débuts ont été  difficiles, aujourd’hui c’est gagné : « Toutes les cartes sont parties ; et même si certaines ne reviennent pas, j’ai obtenu ce que je désirai. »

Parmi les messages, en provenance de nombreux pays et consultables en ligne et soumis au vote des lecteurs, certains sont de touchantes déclarations d’amants, de mamans pour leurs enfants, d’amours naissants, déçus ou perdus. Des déclarations pleines d’humour aussi, comme celle d’un fin gourmet, pour la blanquette de veau !

Chaque retour de carte est également matérialisé par l’insertion de Spermatos de même couleur dans l’installation.

Enfin, pour ceux qui voudraient porter haut les couleurs de la « Naissance d’un nouveau monde », l’artiste a créé une série de T-shirts (env. 25 €) disponibles à L’atelier d’Yves Donval, 12, rue du Port, ou à l’office de tourisme ou sur www.yves-donval.com.

 Elizabeth Faucon

 

 

Un jardin pour l’âme, à  Pont-Aven, par Yves Donval

samedi 24 juillet 2010
  • Début mars, on ne voit que le tracé du dessin, dans le jardin d'Yves Donval, à Pont-Aven.

    Début mars, on ne voit que le tracé du dessin, dans le jardin d’Yves Donval, à  Pont-Aven.

  • Yves Donval, artiste peintre qui réside depuis 10 ans à Pont-Aven, regarde son jardin depuis le pont de l'aqueduc.

    Yves Donval, artiste peintre qui réside depuis 10 ans à  Pont-Aven, regarde son jardin depuis le pont de l’aqueduc.

  • Une fois poussé, le jardin fourmille de couleurs, de légumes et d'insectes, signes de la vitalité du terrain.

    Une fois poussé, le jardin fourmille de couleurs, de légumes et d’insectes, signes de la vitalité du terrain.

De près, on voit une quantité de fleurs différentes, tournesols, dahlias, cosmos, roses… Et des légumes. Les échalotes et les betteraves, pour souligner les contours du dessin. Quelques salades, ici et là . Des poireaux en attente d’être repiqués à  leurs places. Des pieds de courgettes qui s’étalent au soleil. Une très belle fleur d’artichaut. Une cohabitation tranquille dans un jardin de plus de 900 m2, bien visible depuis le pont de l’aqueduc. Il faut en effet prendre de la hauteur pour voir la sculpture végétale laissée là  à  notre intention par Yves Donval, un artiste peintre qui réside à Pont-Aven depuis 10 ans.

Trois paires de baskets.

D’en haut, on voit apparaître un rond central avec deux flèches à  chaque bout. L’ensemble forme deux cœurs qui s’interpénètrent.

« Il y a une deuxième lecture : le rond au milieu, c’est la terre. Les flèches qui en partent, ce sont les deux pôles.»
Les deux flèches pointent réellement l’une au nord et l’autre au sud. Incongrues dans ce décor cosmique, trois paires de baskets, rouges, jaunes, bleues.

« C’est ma signature, sur toutes mes toiles, marquées de mon empreinte et des trois couleurs primaires. Un clin d’œil aussi aux trois ans du jardin ». Réalisé avec la précision d’un géomètre, le jardin semble à l’image de son créateur. Pensé, dessiné, structuré par un ancien architecte décorateur, voyageur du monde, créateur de décors de théâtre;  Coloré, habité, remué par sa nature d’artiste, guéri d’un passé par trop productiviste.

Sans machines, sans pesticides

«Ça faisait un moment que je guettais le terrain, explique-t-il en contemplant son œuvre. C’était entretenu par un boucher charcutier du coin. C’était un grand potager, avec pleins de rectangles bien alignés. Mais ce n’est pas trop mon truc,  les rectangles. Maintenant que j’ai le terrain, je peux transformer le jardin, petit à  petit, doucement ». Sans machines et sans pesticides. «Si une plante est malade, je l’arrache ».

Yves Donval ouvre ses livres et associe les fleurs et les légumes, et les légumes entre eux, pour qu’ils se protègent, mutuellement et naturellement. Le rond central, par exemple, est entouré  d’une bordure de capucines. « C’est elles qui attirent tous les pucerons. Du coup, les autres plantes ne sont pas attaquées ». Résultat, abeilles, coccinelles et oiseaux sont de retour, pour compléter le tableau.

Tout un art que l’artiste vit comme un bon pendant à  son activité de peintre. « Je suis passé  l’abstrait, dans ma peinture, je peins mes rêves, je laisse mon imagination s’envoler. Le jardin me ramène à  la terre ferme, à  un travail quotidien. Depuis que je l’ai, je suis beaucoup plus intégré dans la vie du bourg ». Ni sculpteur, ni jardinier, Yves Donval propose tout de même de quoi cultiver un petit peu son âme.

Marie MUTRICY



Les articles et prix sur expositions antérieures à  2009


Les articles depuis 2009

 

Ouest France juillet 2011 :

Entre deux mondes, le grain de folie de Yves Donval – Concarneau
Lire activités de l’été

 

LE TELEGRAMME Pont-Aven

Art vivant. Les créations de 40 artistes de Pont-Aven

5 juillet 2011

L’association AVA (Art Vivant à  Pont-Aven) propose une exposition à la salle Gauguin de la mairie, jusqu’au mardi 12juillet inclus. Des œuvres de plus de 40 artistes, présentés à  Pont-Aven dans leurs ateliers ou les galeries d’art, sont réunies sur un seul et même lieu. Pour Laurent Lesiourd, président d’AVA, «la difficulté d’accrochage était de réunir autant d’œuvres différentes dans une même pièce». Le vernissage de l’exposition a eu lieu dimanche en présence de nombreux artistes représentés. L’occasion de remercier les accrocheurs: Dominique C, Padrig, Yves Donval et Laurent Lesiourd. Salle Gauguin de l’hôtel de ville, tous les jours de 10h30 à  13h et de 14h30 à  19h, jusqu’au 12juillet au soir. Entrée libre.


mercredi 08 septembre 2010
  • Yves Donval et Adèle Haenel, ou Charles et sa petite-fille Henriette.

    Yves Donval et Adèle Haenel, ou Charles et sa petite-fille Henriette dans le film.

Reportage
Printemps 1944, dans un village reculé. Henriette (Adèle Haenel), 20 ans, vit seule avec son grand-père Charles (Yves Donval). Sa mére a rejoint le maquis.
Henriette vit une histoire d’amour avec Josef (Félix Mott), un jeune soldat allemand.
Marcel (Arthur Igual), son ami d’enfance secrètement amoureux d’elle, le découvre et part rejoindre le maquis.
La guerre touche à  sa fin et vient alors le temps des règlements de compte.
« Silence on tourne ! »
En cette fin d’après-midi de septembre, des caméras, des micros. Ambiance surréaliste dans le décor bien planté des dépendances du Moulin-Neuf au bord de l’Aven dans le bois d’Amour, ou Caroline Deruas tourne son troisième court-métrage (en noir et blanc) Les enfants de la nuit.
Le film soutenu par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), la région Bretagne, et dans l’attente d’un soutien du conseil général, sera diffusé sur France 3.
Nous sommes en 1944 chez Charles et Henriette. Henriette plume un poulet, épreuve visiblement difficile pour elle.

« Ce n’est pas facile pour Adèle… ça ne te gêne pas toi de plumer un poulet ?»
Yves Donval, vit sa première expérience d’acteur et attend patiemment la prochaine scène,

« Tu me trouves comment en grand-père ? »
Un troisième rôle que le Pontaveniste endosse plutôt serein, passées les premières inquiétudes,

« J’avais peur de bousiller leur film, faute d’être à  la hauteur. Adèle, c’est une actrice, elle. »

Ludovic Henry, producteur de courts métrages au sein de la société « Les films au long cours » est détendu :
« tout ce passe bien; Si ce n’est les intempéries, avec tout de même une bonne étoile,  heureusement, nous devions tourner des scènes en intérieur en début d’après-midi ». La pluie a cessé comme par magie au moment des prises extérieures et le producteur espère un temps clément pour le lendemain.

« Nous tournons à  l’église Saint-Elisabeth à  Trégunc, demain.»

Une ruine sans toit, berceau des retrouvailles des amants du court-métrage, Henriette et Josef, qui aurait pu être autre.

« Ça été très difficile de trouver une ruine. Caroline a eu un coup de cœur pour le manoir de Rustéphan, mais l’endroit était trop dangereux. »

Le tournage s’achèvera vendredi au Juch, pour la séquence du village et le final, en présence de tous les acteurs et de très nombreux figurants bretons, issus d’une troupe de théâtre de Quimper, sous la direction de Robert Joubin.

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Article sur les enfants de la Nuit : Film de Caroline Deruas

http://www.longcours.fr/Les-enfants-de-la-nuit/

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LE TÉLÉGRAMME

Pont-Aven

Sculpt’Art. L’art vivant au détour des rues

30 juin 2009

L’association pour la promotion de l’Art vivant à  Pont-Aven (Ava) propose Sculpt’Art 2009.

Il s’agit d’une exposition de pièces monumentales de sculpteurs jusqu’au 5septembre.

Pendant tout l’été, les visiteurs de la Cité des peintres pourront découvrir, au détour d’une rue, d’une place, d’un jardin, une vingtaine d’œuvres originales retenues par le comité de sélection. Les critères retenus par le comité sont la qualité de l’œuvre, son originalité, sa pertinence conceptuelle ou, à l’opposé, son absence désirée.

Le long de la riviére

C’est pour l’artiste sculpteur, la possibilité d’exposer son travail dans une ville visitée tous les ans par un public amoureux de l’art. Les oeuvres sont principalement disposées le long de la rivière, sur les biefs et les lavoirs de l’Aven. On peut, par exemple, découvrir promenade Xavier-Grall, une sculpture de Ronan Suignard, qui travaille les granits de pays. Il y expose une sculpture post-atomique (une corolle avec des clous). Il l’utilise pour que les nuages radioactifs s’arrêtent aux frontières de Pont-Aven, en référence aux nuages de Tchernobyl. Aux chaos de l’Aven (poches-menus), on rencontre «l’otarie» de Zoabuc. Elle a été créée dans une pierre presque comme de la roche, c’est une pierre de bourgogne, un calcaire d’une très forte densité. Et si l’on se promène sur le viaduc, on pourra apercevoir en dessous la pièce végétale évolutive d’Yves Donval. Tout le jardin fait partie de l’œuvre et changera au gré de l’avancement de la saison et du fleurissement.




Revue de presse depuis 1993 jusqu’à  2005




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